Patrimoine

Au niveau patrimonial, Saint-Vincent possède une église romane datant du XIIe siècle reconstruite en 1898-1899 où l’on trouve le tableau L'Assomption et le Couronnement de la Vierge par François Mongendre de 1670, inscrit à titre d'objet aux Monuments Historiques mais également le vitrail des Anges musiciens.

Entre 1897 et 1901, l'Abbé Dubois, curé de Saint-Vincent des Prés, rapporte dans la chronique paroissiale les travaux de démolition et de reconstruction de l'église. Les travaux ont débuté le 17 avril 1898. La fête de bénédiction de la première pierre de l'église eut lieu le 6 juin 1898.
De l'ancienne église ne demeurent que le portail et la tour où battent 3 cloches : Marie-Antoinette (600 kg), Joséphine Adélaîde Célina Viventienne (400 kg) et Joséphine Caroline Augustine (200 kg).

Pour le mobilier ancien, il ne reste au bas de la nef que le tableau de l'Assomption peint en 1670 par François Mongendre (peintre manceau 1644-1690). Cette huile sur toile (264 cm x 198 cm) a été peinte d'après une célèbre toile de Rubens de 1618 et cette Assomption annonce déjà les traits caractéristiques de sa peinture marquée par une grande sincérité et par un interet pour les attitudes et les expressions modérées.
Trois inscriptions sont conservées sur cette toile : celle du peintre, celle du prêtre Jacques Chrétien, donateur du nouvel autel où a pris place le tableau, et celle du peintre et sculpteur manceau Joseph Coefteau, restaurateur du tableau (et peut-être du nouvel autel).
Enfin, pour le cimetière se trouvant à l'origine devant l'église, il a fallu prévoir un nouvel emplacement route de St Rémy qui fût béni au mois d'octobre 1898.



A proximité du bourg, on trouve aussi une fontaine dédiée à Saint-Viventien (visitez le site ICI) qui est le théâtre d’un pèlerinage annuel au milieu de l’été.